Une année dans la châtaigneraie
Quand on pense aux châtaignes, on imagine en général l’automne, l’hiver, les châtaignes grillées sur les marchés et les bons repas des fêtes de fin d’année. Mais le travail du castanéiculteur se déroule sur l’année complète, en voici les secrets !
La conduite de mes parcelles
J’adopte une approche durable qui favorise la préservation des sols et la réduction des gaz à effet de serre
Écobuage et bio-masse
Je ne pratique pas d’écobuage pour éviter la carbonisation des sols et l’érosion. Je crée des tas de branchages qui se décomposent progressivement, enrichissant ainsi la terre du verger en bio-masse. Cette méthode naturelle permet de maintenir la fertilité du sol et de prévenir l’érosion.
Utilisation de matériel durable
Je privilégie l’utilisation de matériel moins polluant, tels que des outils sur batterie comme des tronçonneuses, et des consommables issus de sources éthiques, comme l’huile de chaîne récupérée de l’association Huiléthique. Cette pratique réduit la consommation de ressources et les déchets et permet une meilleure cicatrisation lors de la taille.
Formation et expertise
J’ai suivi une formation en élagage avec la Chambre d’Agriculture de l’Ardèche, ce qui me permet de mener à bien mes travaux d’élagage sur mes châtaigniers classés en AOP Ardèche. Cette expertise me permet de garantir une taille de qualité et la bonne santé des arbres.
Réduction de l’érosion et conservation des châtaignes
Pour prévenir l’érosion, je fabrique des « stop châtaigne » à partir de bois issu de l’élagage. Ces éléments servent à retenir la terre et à éviter l’effondrement. La récolte manuelle, effectuée sur des filets, permet une meilleure conservation des châtaignes et une réduction des déchets.
Favorisation de la main-d’œuvre locale
Enfin, je privilégie la main-d’œuvre locale pour la récolte et la commercialisation, ce qui contribue à soutenir l’économie locale et à renforcer les liens communautaires.


